1e lect : Ac5, 34-42 ; Ev : Jn 6, 1-15
Jean situe la multiplication des pains en Galilée, loin des pharisiens et autres grands de ce monde qui travaillent pour leur propre gloire et ne peuvent voir le doigt de Dieu à l’œuvre. L’allusion à la Pâque, la formule de bénédiction des pains, prouvent que Jésus est en relation avec le Père et confirment son enseignement du chapitre 5 : « le Père et moi sommes un ». La foule reconnait également qu’il vient de Dieu, est en relation avec Dieu : « C’est lui, le Prophète qui doit venir dans le monde ».
Cette foule a su lire les gestes et le miracle de Jésus. Voilà qui nous manque très souvent dans nos vies quotidiennes comme aux grands prêtres du sanhédrin que Gamaliel interpelle. Savons-nous voir Dieu à l’œuvre dans les faits et gestes de Jésus, de ses ouvriers ? Savons-nous encore déceler la présence de Dieu dans les faits et gestes de ceux qui font des choses pour nous, nous apportent leur appui ? A travers eux c’est Dieu lui-même qui vient à notre aide.
Prière : Donne-moi Seigneur, comme à cette foule de L’Évangile, de savoir déceler ta présence dans tout ce qui se passe autour de moi, surtout dans toutes ces personnes qui me portent secours. Amen.
Abbé Gaston Léger BE