L’Evangile de ce jour nous parle de la réception de la Bonne Nouvelle dans le monde. Si d’une part, chez certains, L’Evangile ne trouve pas un écho favorable, chez d’autres, c’est-à-dire pour les enfants de Dieu, cette Sagesse éternelle de Dieu est reconnue Juste. « Nous avons joué à la flute, et vous n’avez pas dansé ; nous avons entonné un chant funèbre, et vous n’avez pas pleuré ». Jésus fustige en effet l’indifférentisme et l’inertie vis-à-vis de la Parole de Dieu qui nous est annoncée par différentes méthodes et différents prédicateurs au quotidien. Nous remarquons ici que depuis l’époque de Jésus, des hommes et des femmes qui se ferment à l’Evangile tapis dans l’ombre pour critiquer et saboter les Messagers de Dieu : « Jean Baptiste est venu, il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dite : « il a perdu la tête ». Le Fils de l’homme est venu, il mange, il boit, et vous dites : voilà un glouton et un ivrogne, un ami des collecteurs d’impôts et des pécheurs ». Aujourd’hui, Ils sont nombreux ceux et celles, dans l’Eglise et hors d’elle, qui prennent du plaisir à déstabiliser l’Evangélisation de l’Eglise, par le biais de la médisance contre « les hommes de Dieu ». Toutefois, dans la finale de l’Evangile de ce jour, Jésus affirme tout de même que cette même Parole trouve un écho favorable chez ceux et celles qui se reconnaissent « enfant de Dieu » et qui vivent comme tel dans l’Eglise et dans le monde. On peut ainsi comprendre pourquoi saint Paul dans la première lecture de ce jour, rappelle à Timothée les attitudes nécessaires à adopter dans l’Eglise : « Je veux que tu saches comment il faut se comporter dans la maison de Dieu, c’est-à-dire dans la communauté, l’Eglise de Dieu vivant, elle qui est le pilier et le soutien de la vérité ». Ces attitudes se résument dans l’amour et la communion. Ces attitudes, inspirées de l’Evangile, nous prédisposent à écouter la Parole de Dieu et à la mettre en pratique. Puisse-t-il en nous naître, une attitude nouvelle, une attitude d’enfant de Dieu au sein de l’Eglise pour la plus grande gloire de Dieu et le salut des hommes. Pouvons-nous re-déterminer notre manière de vivre, d’être et d’agir dans l’Eglise aujourd’hui?