Diocèse d’Obala: Ciseau d’or se lance dans la fabrication des masques en coton
L’atelier de couture du diocèse d’Obala, Ciseau d’or s’est lancé dans la production et la commercialisation des masques en coton afin d’enrayer la propagation du Covid-19 dans son diocèse.
En pleine épidémie Covid-19, le masque de protection se fait de plus en plus rare sur les marchés. Or la demande se veut pressante, le chiffre contamination s’accroit, soit 285 cas positifs en ce jeudi 2 avril 2020 au Cameroun. Yaoundé, fief de la contamination est limitrophe au territoire du diocèse. C’est par prévention que le diocèse d’Obala s’est lancé dans la fabrication artisanale de ces derniers afin d’enrayer la propagation du Covid-19 dans son diocèse. Il s’agit des masques fait à base du tissu coton réutilisable. Pour le faire, les couturières de Ciseau d’or utilisent des tissus de coton pour l’extérieur et la doublure et un élastique souple. ” L’avantage avec ce masque est qu’on peut le laver et le repasser, ceci à plusieurs reprises”, explique Sr Honorine, responsable de l’atelier. Les prix vont de 300F à 500 F selon la grosseur du masque. ” Pour l’instant l’on acquiert sur commande à l’atelier derrière le presbytère de la paroisse Marie Mère de Dieu d’OBALA.
Un masque artisanal est mieux qu’aucune protection
Le masque de protection, est un dispositif médical destiné à filtrer les bactéries et à éviter de contracter un virus, comme celui de la grippe ou toute autre maladie virale. Porter un masque permet en fait de réduire les sources de transmission du virus. Mieux vaut un masque artisanal que pas de masque du tout: malgré le manque de certitude scientifique. Ce n’est pas parfait, mais c’est beaucoup mieux que rien, si chacun mettait un masque. Cette protection collective est d’autant plus importante, car dans le cas du coronavirus, tout le monde peut être contagieux sans le savoir. Le port du masque ne doit cependant pas faire oublier les mesures-barrière, comme le lavage des mains.
Laurence LEMA NGAMGA