Le 19 avril 2025 , nuit bénie de la Résurrection, la paroisse Marie Mère de Dieu d’Obala a vibré au rythme de la plus grande célébration de l’année liturgique. À la tête de cette veillée pascale empreinte de ferveur, Mgr Sosthène Léopold Bayemi, évêque du diocèse d’Obala, a offert à une assemblée nombreuse un moment de grâce, de lumière et de profonde espérance.
Clôturant le triduum pascal avec solennité, cette messe du Samedi Saint a marqué un retour éclatant à la joie pascale, après quarante jours de pénitence et de sobriété. Dès les premières notes du Gloria, les cloches ont retenti, les instruments ont éclaté en louange, et les cris de joie des fidèles ont empli l’église. C’était un jaillissement de vie, un chant neuf porté par une liturgie intensément vivante. Les danses, les acclamations et les chants ont transformé la nuit en un avant-goût du Ciel.
Entouré des prêtres de la paroisse, le Père Évêque a rappelé le cœur du message pascal : « Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité ! » Et ce message, a-t-il insisté avec vigueur et tendresse, doit bouleverser nos existences, redonner sens à nos épreuves, éclairer nos chemins d’espérance. Dans un contexte national marqué par une année électorale déterminante, Mgr Bayemi a élevé une prière spéciale pour le Cameroun, demandant au Ressuscité de faire jaillir paix, justice et sagesse sur les responsables politiques et sur tous les citoyens.
Moment fort de la célébration : l’administration des sacrements du baptême et de la confirmation à une vingtaine de jeunes catéchumènes. Par leur « oui » plein d’émotion, ces jeunes ont été plongés dans la mort et la résurrection du Christ, dans un silence habité par le mystère. Le regard ému de leurs parrains et marraines, les larmes discrètes de certaines mères dans l’assemblée, disaient toute la puissance d’un Dieu qui agit encore aujourd’hui.
Au terme de la messe, les remerciements ont fusé : à l’évêque, aux prêtres, aux chorales, aux catéchistes, à tous ceux qui, dans l’ombre, ont rendu cette liturgie possible. La fête s’est prolongée dans les jardins de la paroisse, où un repas fraternel a été partagé dans la joie et la simplicité.
Cette veillée pascale à Obala restera sans nul doute gravée dans les mémoires : non seulement pour la beauté de sa liturgie, mais surtout pour la force d’un message qui, comme une lumière dans la nuit, a touché les cœurs et redonné vie à l’espérance.